Saturday 21 June 2008

she's dressed in black


Je ne vois pas ce que je pourrais faire à tout ça, je ne vois pas comment faire pour qu'ils voient, qu'ils comprennent que la douleur me ronge et que j'ai envie de crier au secours, envie de crier cette injustice lorsque tous je les vois sourire, lorsque tous je les vois descendre des litres d'alcool et s'amuser alors que la douleur me cloue à une chaise, ; que faire enfin lorsque je le vois s'éloigner avec une autre sans rien avoir su lui dire. Inlassablement ces deux mêmes douleurs me rongent et j'écoute Beatles for Sale, comme l'an dernier, feignant de ne pas voir que les choses ont changées. Et je ne sais que trop bien pourquoi.

2 comments:

Anonymous said...

mais il n'y a justement rien à faire, chère.

Stage Invasion said...

Je pense contrairement à Pola Negri qu'il y a quelque chose à faire. Sauf que, comme toi, je n'ai jamais rien fait. Et ne le ferai probablement jamais. C'est ça qui me ronge, se demander comment ce serait si j'étais moins lâche. Imaginer que ça pourrait être génial, me dire qu'il faut que je lui parle, avant de réaliser que, non, comment lui pourrait-il ressentir quoi que ce soit pour moi.

Alors je finis comme "eux" à descendre des litres d'alcool, en feignant aller parfaitement bien, dans le meilleur des mondes, en tentant de cacher que je "le" cherche désespérément du regard.