Tuesday 27 May 2008


Bhh je suis beaucoup trop bourrée pour quelqu'un qui a cours dans hmm... pas assez longtemps; l'interview de Midnight juggernauts était cool, j'ai cru que jamais je n'arriverai à la faire mais finalement yuhu, je me suis nretrouvée face à Daniel et Andy, qui sont très gentils, même drôles, en fait. Et donc l'interview et bientôt sur le mdmazing. Et puis j'ai retrouvé petit autiste et le roux, j'ai parlé à une australienne, à un ex cancéreux du fémur et à une espèce de petite hype pas drôle qui a trouvé génial de me mépriser parce que ouai, j'ai la même chemise qu'elle. Donc. Donc j'ai beaucoup bu, j'ai presque remué quand une loutre s'est retrouyvé sur l'écran pendant Danger, et j'ai fait des kam&am&ha avec T. Mais Danger ce n'est pas trop mon truc, Pony Pony je n'ai jamais écouté et par conséquent je en sais même pas quand est-ce qu'il sont passés; et puis, le moment tant attendu, Juggernautes de le milieu de la Nuit débarquent sur scène. Le début du début de la fin du début; quelque chose de dément qui a réussi à me faire danser, Daniel se déchaine sur sa batterie, au point d'en envoyer un morceau à l'autre bout de la scène, Andy s'acharne sur sa basse en sautillant partout, quant à Vincent, hmm, il est dingue, c'est tout. Et moi je vais dormir, ce genre de soirée m'avait manqué, et je me suis déchiré le bras avec le dérouleur de PQ; adieu.

Saturday 24 May 2008

do you love me?


Oui, bon, il commence à faire jour. Et je ne vais pas réussir à dormir. Fuck. Comme dirait l'autre. Ce soir concert des music is not fun et c'était plutôt marrant, au final. Les chorégraphies et traductions de chansons avec Joe m'avaient manquées. Shabby Flowers aussi. Et puis on a passé la soirée à chanter et à parler du bon vieux temps, ces good old days qui toujours nous échappent ; et le frère de Julien est drôle, moins paumé que lui, Lucas et sa moustache sont satyriasiques, et au final j'ai l'impression de déjà avoir vécu tout ça, mais c'est juste que notre vie n'est plus faite que de transitions.

Tuesday 13 May 2008

manic wire

J'ai terriblement envie d'une cigarette et je viens de réaliser que je n'en ai plus une seule. Pas même de roulées, je crois que Manon est partie dans le Sud avec. Je n'ai plus qu'à me convaincre que je n'en ai pas besoin, et encore moins envie. Mais rien ne semble plus aussi facile. La douleur me vole mes nuits et mes envies, il n'y a plus que l'attente et au fond un peu d'espoir, et puis surtout l'ennui. L'autre jour j'ai oublié de terminer mon article, alors je n'ai pas pu raconter tout ça, le concert de Kling Klang absolument horrible, le hippie-punk de ma classe qui me fait fumer des pets, et puis surtout Max Bailey qui débarque et s'installe a côté de nous, me demande une cigarette et m'explique qu'il joue dans le groupe qui va passer après, Twisted Charm, et qu'il faut qu'on reste, et moi qui lui réponds que je sais, parce que Nathan nous as mis sur la guestlist et que c'est eux qu'on est venus voir. Ce à quoi il se contente de sourire. Alors je tombe amoureuse de lui. Ensuite il y a le concert et les petits pas de danse de Max et Nathan, et puis le reste n'as que peu d'importance, l'errance dans la ville au petit matin, le Hilton, la patinoire déglacée qui me remplit de regrets et enfin Electrocute et Kap Bambino, quelque part du côté de la folie.

Wednesday 7 May 2008

nevermind what was it anyway

Lorsque je me réveille il est 15 heures et j'ai terriblement mal, alors je me traine jusqu'à la cuisine et j'ingurgite quelque chose et mes médicaments, puis je l'installe sur le balcon avec une cigarette et je parcours la biographie de Kerouac, pas mal de trucs me dépassent là dedans, tout parait en fait si évident que s'en devient effrayant, et le fait que le frère de Jack soit mort de cette charmante maladie qu'est la mienne me refroidit quelque peu. Je vais dans la salle de bain et Jeanne m'appelle à ce moment là, alors je prends une douche et je pars la rejoindre au Voxx. Arrivée là-bas, avec le quart d'heure de retard de rigueur sous le bras, je m'arrête dehors pour terminer ma cigarette, et, alors que je regarde les chaussures pailletées d'une petite pouffiasse, je réalise que Clarisse et Constance sont attablées à la table de la dite pouffiasse, et, comme à chaque fois qu'elle me voient, elles font comme s'il n'en était rien et détournent le regard, de peur que ma vue ne leur gâche la journée -en leur rappelant leur médiocrité-, sûrement. Je finis ma cigarette et retrouve Jeanne à l'intérieur, alors on parle de musique et des chansons qu'on reprendra lorsque l'on saura enfin jouer convenablement, et de faire des flutes dans des carottes et des batteries avec des poireaux, tout en essayant, sans succès, de trouver qui est le jeune homme qui est dehors. Après d'autres inepties du même genre, on paye notre consommation et on passe chez Hell yeah!, le nouveau magasin de Sam, puis chez Carhart, puis chez Marquis, à qui on demande si les tatouages semi-permanents existent, et enfin à la Galerie des Terreaux afin de récupérer les horaires des navettes pour les Nuits Sonores. Après ce programme fascinant je vais faire un tour dans une église fermée et on rentre chez Jeanne, je me douche, je lis, elle se douche, j'essaye de jouer une chanson des Kinks à la guitare, on cherche quelle coloration m'irai, on ne trouve pas, et on fini par s'en aller, vers 21 heures. On va au McDo, puis on se dirige vers le Citron et en traversant la Saône on croise des policiers et des pompiers, et lorsqu'on leur demande ce qu'il se passe ils nous disent qu'un cadavre a été trouvé. Et cette macabre nouvelle me fascine autant qu'elle me répugne. On arrive au Citron, en bas le concert à l'air nul alors on va s'installer en haut, je vais aux toilettes et en revenant je fais une petite galipette sur les sièges, et Jeanne essaye également, mais elle se mange la table au moment même ou Fred arrive, alors je ris. Ensuite on sors, on va s'assoir dans le parc, je m'amuse sur les jeux pour enfants pendant que Jeanne fume, puis on se met à chanter des chansons idiotes de comédies musicales. On retourne au Citron, on bois une bière, on parle avec Joe et puis au bout d'un moment il finit par être presque minuit alors Jeanne s'en va déçue par Ernest qui n'a pas porté suffisamment d'intérêt à ses charmes, si nombreux soient-ils. Je reste au Citron où je bois un gin tonic en discutant avec Fred, et je me dis que ce soir planait dans l'air la même insouciance que l'été dernier, cette insouciance qui doucement nous porte et qui me manquait terriblement.Vers 1 heures je finis par m'en aller, je marche jusqu'au Terreaux en fumant cigarette sur cigarette, et une fois là-bas je prends le bus, dans lequel il n'y a rien d'autre que des gens bourrés, des gens qui affirment être gynécologues ou qui parlent de Sophocle, et d'autres qui font des paris sur la durée du trajet. Très précisément 15 minutes et 37 secondes plus tard le bus s'arrête quelque part au fin fond de Lyon, et devant l'entrée de l'ancienne usine SLI il y a quelque chose comme 500 personnes, mais je contourne la foule et me dirige vers l'entrée du fond où je retrouve Manon qui cherchait à faire rentrer Cha en utilisant mon nom sur la guestlist, mais je finis par réussir à rentrer. A l'intérieur c'est un bordel monstre, il y a énormément de monde, et après avoir erré un peu dans tous les sens on s'assied et on prend des photos, puis je cherche à rejoindre Joe et Anne, j'achète à boire, et les filles me retrouvent au bar. On essaye de savoir quand passe Wire, mais ça s'avère compliqué, alors on va dire bonjour à Apolline qui est occupée à fourrer des saucisses dans des demi-baguettes. On s'en va et se dirige vers la scène Kreuzberg où finit par commencer Wire, dans le public quelques jeunes et beaucoup de vieux, sur scène des vieux uniquement, et vieux ou jeunes chacun se laisse emporter par la folie punk de Wire, quelque chose de gentiment chaotique qui fait remuer tout le monde. Pour ma part le chaos se fait à l'intérieur et m'empêche de bouger, et derrière moi il y a Olivier qui, aussi autiste que moi, reste planté immobile au milieu de la foule.

Tuesday 6 May 2008

felt so sick today but cured by your noise


Robots in Disguise remplacé par Kap Bambino. Ça pue un peu, certes, mais il reste les Buzzcocks (there's cocks in it). Et demain Twisted Charm. Allons faire la fête avec Nathan les enfants.

Saturday 3 May 2008

goodnight bad morning


blabla blah, il est 7heures du matin et la soirée s'achève. Les derniers larrons viennent de quitter les lieux et j'écoute les Kills. 21h31, Florent et Miguel arrivent et on commence à boire, Manon (en retard à sa propre soirée) nous rejoins, puis c'est le défilé et je perds un peu la mémoire. Delphine débarque, elle doit être la première personne de mon lycée à pénétrer mon antre (mon asociabilité primaire ayant jusqu'alors empêché de tels évènements), et la pièce se remplit et s'enfume, les esprits également. On parle de musique, évidement, donc jusque là tout va bien, puis les pédés se mettent à parler politique alors je lâche l'affaire, ne sachant que trop bien, à force de l'entendre, ce qui se dira. En fait je ne sais déjà plus trop ce qu'il s'est passé, en une demi heure on est passé de 4 à plus de 20, ça a commencé à être un joyeux bordel, ensuite je me rappelle m'être réveillée dans ma chambre sur the age of the understatement (fabuleux),agrippée à ma basse à 1h, puis à 3h. On a fait à manger et tibo et edward se sont mis à jouer de la guitare dans la cuisine alors j'ai yahourté un ziggy plays guitar avec les autres avant de retourner dans le salon,(tout ça n'as que peu d'intérêt) d'insulter un peu florent (puisque ça lui fait plaisir) puis de faire de la poussette dans le local à vélo en raccompagnant lucie et lucie. Ensuite j'ai commencé à fumer et je ne ma rappelle plus de grand chose, seulement les pédés recommençant à parler politique, puis vers 4h30 un blind test désastreux, tout le monde se mettant à chanter des saloperies comme Goldmann ou Scorpions, puis Jean est arrivé et nous a sauvé, puis le jour s'est levé (alors on a écouté Telephone. bravo.), puis on a bu le thé et cavanna a sorti ses lunettes pour éviter de prendre un coup de soleil à 7heures du matin et moi j'ai gagné un paquet de tabac.

Friday 2 May 2008

lost in the sea, down in the past

Je recommence à avoir vraiment mal, le nouveau traitement ne marche pas, yipee. La prochaine fois c'est l'hôpital, le genre d'endroit auquel je préfère un cimetière, mais à vrai dire je m'en fout, s'il faut y aller j'irai, si les choses peuvent s'améliorer de cette façon alors soit, j'irai m'enfermer un peu entre ces murs blancs avec tous ces gens en train de crever en silence. En attendant, j'écoute Dead pixels (c'est plaisant, même si So You Say pue un peu la drogue) en regardant des photos de l'an dernier, des trucs qui ne sont plus d'actualité, plus du tout, et ça me fait un peu de peine, parce que les concerts des minf sans public c'est terminé, les matchs de foot The Rakes vs. Good Shoes aussi, 4 concerts par semaine également, même plus de j'oublierai ton odeur et ton regard, ta façon de fumer et celle dont tu parlais des libertines, parce que je n'ai pas oublié. C'est juste que désormais toutes les possibilités semblent épuisées. Je n'ai plus qu'à attendre les nuits sonores, puis le bac, puis Fourvière, et enfin Londres. Après ça, l'inconnu. Enfin.